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“Genre préférable”
planche #527: Genre préférable

storyboard

click to expand ==== panel #1
Matsui (Lockart): Peut-on s'en tenir au texte, s'il te plaît?>
==== panel #2
Kimiko Nanasawa: <Mais c'était le texte.>
Kimiko Nanasawa: <En quelque sorte.>
Matsui (Lockart): <Très drôle. Bon, on peut continuer?>
Kimiko Nanasawa: <Désolée, désolée.>
==== panel #3
Kimiko Nanasawa: <Je ne suis pas vraiment douée pour ça.>
Kimiko Nanasawa: <J'aimerais pouvoir allumer et éteindre mes sentiments comme on me le demande.>
Ryōya Sayuri (Lockart): <Si tu pouvais le faire, tu serais une machine, pas une actrice.>
==== panel #4
Ryōya Sayuri (Lockart): <C'est plutôt bien de montrer de vraies émotions, tu dois juste te concentrer et t'approprier l'humeur du texte pour que ce soient les bonnes.>
Kimiko Nanasawa: <D'habitude, je ressemble vraiment à Kotone.>
Kimiko Nanasawa: <C'est juste que j'ai été d'humeur un peu étrange ces derniers temps.>
Kimiko Nanasawa: <J'ai rencontré ce garçon ...>
==== panel #5
Ryōya Sayuri (Lockart): <Oh mon Dieu.>
Kimiko Nanasawa: <Non, ce n'est pas ça du tout.>
==== panel #6
Kimiko Nanasawa: <En fait, rien dans le monde réel ne pourra jamais tenir la comparaison avec ce que je ressens.>
Kimiko Nanasawa: <Je me suis faite à cette idée il y a longtemps déjà.>
==== panel #7
Kimiko Nanasawa: <Jouer un personnage dans une histoire me donne une chance de partager mes sentiments avec d'autres personnes, d'une certaine manière.>
Kimiko Nanasawa: <Ce garçon que j'ai rencontré... Je crois que c'est juste quelqu'un qui pourrait comprendre ça.>
Kimiko Nanasawa: <Et ça me fait du bien de le savoir.>
==== panel #8
Ryōya Sayuri (Lockart): <Donc... tu n'es pas une doubleuse du genre "rien dans la tête", mais plutôt du genre "vraiment pas bien dans sa tête".>
Kimiko Nanasawa: <Je suis désolée!>
Ryōya Sayuri (Lockart): <Il ne faut pas, je crois que je préfère ça.>

console

<Kyon>

“Entre Shiki et Naota...”

vendredi 2005-01-14

Vous m'excuserez pour le peu de réactivité ces temps-ci, mais j'ai des échéances au boulot qui m'obligent à faire des heures supplémentaires, et ça devient très dur de pouvoir juste me reposer ^^;;

Nous sommes en présence de deux références évidentes sur cette planche-ci (524) et la précédente, en les personnes de Naota (FLCL) et Shiki (Shingetsutan Tsukihime).

FLCL est un OAV complètement barge des studios Gainax. Parue en 6 épisodes, il est disponible en France depuis un an, édité par Dynamic Visions/ Dybex. Ce qui signifie qu'il vous en coûtera minimum 60 euros pour profiter d'un OVNI de l'animation japonaise.
Pour résumer le début de FLCL : Naota est un garçon de 12 ans qui vit à Mabase, une ville désespérément banale, surmontée par une usine, la Medical Mechanical, en forme de fer à repasser. Il fait la rencontre agitée de Haruko Haruhara, une extra-terrestre qui lui balancera un violent coup de guitare dans la tronche après l'avoir renversé avec son scooter jaune. De ce coup, Naota en conservera une bosse à la forme étrange... et je m'en tiendrai là pour la suite.
La référence dont je parle est la présence de ces petites oreilles de chat noir sur la tête de Fred, qui poussent sur la tête de Naota dans le 3e OAV. Miho reprend pour l'occasion à son compte la phrase de Ninamori (une camarade de classe) qui lui demande si elle peut les toucher.

Shingetsutan Tsukihime raconte l'histoire Arcueid Brunestud, une vampire originelle à la poursuite de vampires dont le goût du sang entraîne des meurtres en série. La mythologie "classique" des vampires est revisitée, et je vous engage fermement à chercher (et trouver) cet anime de 12 épisodes que j'ai trouvé vraiment excellent.
Sur cette planche, la référence est Shiki Tohno, le personnage masculin principal, qui a le don étrange de voir apparaître les lignes de la mort de toute chose lorsqu'il ne porte pas les lunettes que lui a offert une magicienne lorsqu'il était enfant. A l'aide du couteau que Fred tient entre les mains, Shiki tuera Arcueid dans un accès de folie lors de leur première rencontre en suivant les fameuses lignes. Ressuscitée et affaibilie, elle l'obligera à l'assister dans sa traque mortelle. Par la même occasion, Shiki découvrira bien des choses sur le passé démoniaque de sa famille.

Il y a trois références moins évidentes. L'une avec Bouh sur la planche précédente (523), l'autre est double avec "Johnny the Homicidal Maniac" (là, par contre, j'implore l'aide d'un connaisseur) d'un côté et "Kanon" de l'autre : comme dans JtHM, Fred écoute une musique supposée violente alors qu'il découpe en morceaux tous les protagonistes du GTC... sauf que la musique en question, "Last Regrets", provient de la bande originale de "Kanon", l'anime dont Fred est (curieusement) grand fan. Et vu le ton de Kanon, je doute que cette musique soit particulièrement violente.

Quant à l'iPod, il s'agirait d'un clin d'oeil aux déboires de Fred Gallagher et du service AppleCare (service technique et après-vente de chez Apple). J'espère que je n'aurai pas de problèmes avec eux si d'aventure j'en avais besoin : je compte en effet m'acheter un iBook 12" dans les prochains mois pour me tenir compagnie dans le train.
Pour "Johnny the Homicidal Maniac", il semblerait que son influence soit plus étendue que prévue. Je m'en remets aux informations éclairées que ne manquera pas de me prodiguer un jour un connaisseur.


Atchao! ^^

<WaFuSan>

yotsuba&_vol1

“combini”

dimanche 2005-01-02

Encore une page de la culture japonaise: les combini (ou conbini)
Du japonais コンビニ, lui-même de l'anglais "convenience store", c'est un exemple de mots importés dans la langue japonaise -dits 外来語 (gairaigo)- puis modifiés et raccourcis. Voici d'autres exemples, dont je vous laisse deviner la signification: パトカー(patokâ) パソコン (pasokon) Gパン (G-pan)
Ce terme désigne des magasins dans lequel on trouve l'essentiel (nourriture, hygiène, etc...) ouverts 24h par jour et 365 jours par an (366 les années bissextiles). Si vous vivez au Japon et que vous n'avez pas un conbini à moins de 200m de chez vous, je puis sans risque affirmer que vous vivez dans un endroit retiré.

Quand au o-bentô, お弁当, vous devrez pouvoir trouver dans une planche précédente des explications suffisantes.

Le conbini-bentô (コンビニ弁当) est donc bien sûr le bento acheté au conbini, certes pas ce qui se fait de meilleur, mais ça peut satisfaire un estomac affamé. J'ai pu mesurer la popularité de cette "cuisine" lorsque j'ai acheté mon four micro-ondes: on y trouve une touche pré-programmée intitulée justement コンビニ弁当. Je crois que ça en dit long sur les habitudes alimentaires des japonais. Désolé pour ceux qui pensaient que l'on ne se nourrissait que de très délicats sushis =P